édition: Notabila
nombre de pages: 163
Mon avis:
Ce livre est certes court mais aussi touchant et poétique.
New York, 3 novembre 1954. Dans quelques jours, le centre d'immigration d'Ellis Island ferme ses portes. John Mitchell, son directeur, resté seul dans ce lieu déserté, remonte le cours de sa vie en écrivant les souvenirs qui le hante, celui de Liz ou de Nella, et racontant le passé des migrants, prisonniers d'Elis.
Je n'aurai jamais lu ce livre s'il n'avait pas été dans l'un des paquets du calendrier de l'avent de ma bibliothèque. Pourtant j'ai été agréablement surprise.
C'est sous forme de journal. Chaque jour, le directeur écrit un de ses souvenirs. On voit comment se passait le passage des migrants aux Etats-Unis. C'est touchant de voir les pensées de cet homme qui dirige ce centre.
Il raconte en fait plusieurs histoires: la sienne, celle de Liz, sa femme défunte, et celle de Nella, une jeune italienne. Chacune d'elles a un lien avec cette immense bâtisse construite sur l'île d'Ellis. J'ai trouvé par contre que l'on passait trop vite de l'une à l'autre.
Ce roman est très intéressant car on découvre une autre facette du "rêve américain". Ce qui est raconté est bouleversant, ce sont les pensées d'un homme solitaire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire